ECOLE IVOIRIENNE: LE RAPPORT D’ETAT 2015

A ces acteurs et partenaires de l’école ivoirienne réunis dans les locaux du cabinet du Menet sis au Plateau -Tour D, la présentatrice du troisième Resen après ceux de 2005 et 2010 qui se déclinent en forces et faiblesses, Mme Diane Coury, analyste principale au Pôle d’analyse sectorielle de Dakar/Unesco-Unicef, a fait savoir que le document comporte d’une part, des progrès et des satisfactions, en terme de relèvement du taux de scolarisation (1,3 d’enfants de 6 à 11 ans scolarisés en 2014 contre 800.000 en 2006) et des investissements réalisés pour accroître l’offre du savoir (dépenses courantes allouées par l’Etat passées de 26% en 2007 à 29,5% en 2013). et d’autre part, il laisse entrevoir des failles dans le dispositif éducatif. Les constats portent sur la mauvaise répartition de l’offre scolaire sur l’ensemble du territoire national (le désavantage des localités du Nord par rapport à celles du Sud), les grèves généralisées et récurrentes chaque année, le déficit d’apprenants dans les filières scientifiques dans les lycées et les universités, l’inadéquation formation-emploi, le faible taux d’insertion socio-économique des diplômés, la faiblesse du taux de pré-scolarisation des enfants de 3 à 6 ans, l’absence de politique nationale de développement de la petite enfance et une sous-dotation du primaire et de la formation professionnelle au regard des besoins. «La scolarisation au pré-scolaire et au primaire reste un défi. 4 enfants sur 10 n’ont pas terminé le cycle primaire en 2013-2014. De fortes déperditions sont observées entre la première et la deuxième année du primaire et du collège. 12 enfants sur 100 atteignent le collège. Les filles de zones rurales pauvres ont 2% de chance d’atteindre le collège et dans plusieurs régions, elles n’ont pas accès aux études secondaires. La gestion administrative des enseignants est à améliorer. Des écoles avec le même nombre d’élèves peuvent avoir un nombre d’enseignants très différent », a dépeint, au nom du groupe des experts Mme Coury. Elle a ajouté qu’au niveau du Supérieur, le nombre d’étudiants diplômés sortant est 3,5 fois supérieur à la capacité d’accueil du secteur moderne de l’économie.

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